Les différents procédés d’une impression 3D

Avec l’avancée de la technologie, imprimer en 3 D gagne de plus en plus de popularité dans plusieurs secteurs. Mais comment ça marche ? Découvrez les différents procédés de ce type d’impression dans cet article.

L’imprimante 3D par dépôt de matière

L’impression par dépôt de matière fonctionne avec une tête d’impression qui se déplace en longueur, en largeur et en hauteur. L’objet à imprimer est ainsi formé grâce à ces mouvements depuis le fichier 3D transmis. Vous pouvez vous servir d’un logiciel adapté pour avoir un très bon résultat. L’industrie alimentaire et la médecine sont les principales intéressées par ce procédé. Ainsi, elles adaptent la tête d’extrusion en fonction des aliments et des cellules qu’elles souhaitent obtenir.

Il existe deux techniques d’impression pour cela :

– la FMD ou Fused Deposition Modeling : cette technique consiste à déposer un filament en fusion pour effectuer un modelage. Il s’agit d’une marque déposée inventée par la société Stratasys ;
– la FFF ou Fused Filament Fabrication ou MPD ou Molten Polymer Deposition : il s’agit d’un procédé avec lequel le filament de matière thermostatique fondu à 200° C est déposé couche par couche. L’objet se forme alors par la superposition de cette matière.

Outre le plastique classique, les composites à base de métal et de fibres de carbone sont aussi utilisés avec ce procédé. Parfois, le bois, les cires et les polycarbonates peuvent également être utilisés.

La solidification par lumière

Pour la solidification par lumière, il existe en premier lieu la stéréolithographie (SLA). Inventée par le fondateur de 3D Systems, la stéréolithographie utilise un rayon laser ultraviolet pour solidifier le liquide photosensible. Les imprimantes utilisées pour ce procédé sont constituées de :

– un réservoir rempli de liquide photopolymère ;
– une plateforme perforée ;
– un rayonnement ultraviolet ;
– un ordinateur qui commande le laser et la plateforme.

En second lieu, il y a la technologie Polyjet qui fonctionne aussi par photopolymérisation. La matière photosensible est à déposer en goutte-à-goutte sur un support de gel pour modéliser l’objet. Elle va ensuite s’endurcir une fois qu’elle sera exposée au rayon ultraviolet. Jusqu’à ce que l’objet recherché se forme, la même opération se répète.

Par ailleurs, Objet Geometries a développé une technique plus pointue à partir de cette technologie. En effet, l’entreprise utilise une machine qui permet de combiner plusieurs matières grâce aux 96 embouts pour chacune des têtes d’impression.

En dernier lieu, il existe le frittage laser (SLS) qui consiste à utiliser un faisceau laser très puissant. Celui-ci fait fondre des particules de poudre à des points précis pour qu’elles se fusionnent entre elles par la suite. Cette couche de poudre endurcie est ensuite combinée avec une autre qui est fondue avec la même technique. Cette opération est à répéter à plusieurs reprises jusqu’à ce que l’objet 3D se forme. Faites appel à Silex 3D pour tous vos travaux d’impression 3D. Ainsi, qualité et professionnalisme seront garantis.

L’agglomération de poudre par collage

L’agglomération de poudre par collage consiste à étaler une fine couche de poudre de composite sur une plateforme. Pour cela, de fines gouttes de glu colorées sont déposées sur celle-ci. Plus les couches de poudre sont collées, plus la plateforme s’abaisse jusqu’à ce que l’objet soit formé. Cette technique d’impression 3D requiert une solidification de la pièce en la chauffant après l’avoir poncée et brossée. Sans cette finition, l’objet peut devenir plus fragile avec une surface plus rugueuse.